Défilés on line

Dior

… au Polo du Bois de Boulogne

Par Denyse Beaulieu / Photos : Thibaut de Saint Chamas

John Galliano, Napoléon revu façon Warhol ? Le couturier anglais de l’avenue Montaigne assume la défroque impériale – littéralement, bicorne et main sur l’estomac – peut-être en guise de clin d’œil à ce cliché absolu de la folie : l’homme qui se prend pour l’Empereur ? Galliano a toujours courtisé la démence et la démesure, débridant comme nul autre l’imaginaire de la couture. Il croise la dégaine toujours archi-pointue des égéries de la Factory avec les fastes de la Malmaison, ressuscite Edie Sedgwick en hybride transgénique de Joséphine de Beauharnais, le tout sous le regard amusé de Claude Pompidou – impératrice en son genre, impériale tout court.