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Si Sir Paul affirme s’être inspiré des cowboys pour sa dernière collection, ce n’est pas au Clint Eastwood granitique et mal rasé des westerns spaghetti, ni aux garçons vachers amoureux du Brokeback Mountain d’Ang Lee qu’il faut songer, mais plutôt au périple d’un gentleman anglais tiré à quatre épingles dans les bouges les plus sélects de l’Ouest américain… Même la combinaison boutonnée en flanelle rouge reste nickel – et non du rose délavé qu’on lui voit dans les westerns réalistes des années 70. Les boucles de ceinture argentées étincellent, les redingotes serrent de près la silhouette, les chemises à soutaches sortent visiblement de chez le teinturier chinois de Dodge City. Noblesse oblige.
Presse : Sophie Boilley,Odile Idkowiak
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