Défilés on line Véronique Branquinho ....à l Elysée Montmartre Denyse Beaulieu / Photos : Olivier Roller Sa dernière présentation jouait sur le
spectacle et s’inventait une muse au parfum de soufre et de tubéreuse,
en Sylvia Kristel, alias Emmanuelle… Pour celle-ci, Véronique
Branquinho s’astreint à une sobriété frôlant
l’austérité. Que du noir d’un bout à
l’autre, pour une démonstration serrée, concentrée,
de coupes et de silhouettes. Des détails empruntés aux vêtements
sportifs – côtes piquées matelassées de vestes
de motard soulignant le creux des reins sur une jupe ou l’emmanchure
d’un blouson – des surpiqûres en V qui déplacent
la ligne des épaules, une cagoule sur un pull… Austère,
mais irrésistiblement sensuel dans ses matières nobles et
ses tricots appuyés sur les hanches. L’érotisme de
Véronique Branquinho opère en retrait, comme celui d’une
femme terriblement intelligente qui n’aurait pas besoin de s’exposer
pour envoûter. Press : Kuki de Salvertes Totem |
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