Défilés on line

GASPARD YURKIEVICH

....au théatre du Palais Royal

Par Mathilde Thunus / Photos : Vincent Lappartient

Il y a beaucoup de légèreté chez la femme Yurkievich, qui réussit à tirer un trait sur la Lolita tout en en recyclant certains codes : petites robes froncées dans le dos ou légèrement plissées à la taille, détails de cols rappelant l’enfance, sautoirs en grosses perles blanches dessinant une cape amusante, le tout porté avec des sandales aux couleurs irisées ou des bottes en plastique transparent toujours très compensées. Profondément ludique elle n’en est pas moins sexy et sait se chausser aussi de talons aiguilles. Ceux-ci seront ornés de pompons, les tops transparents plumetés bordés de plumes, les robes longues dotées d’une traîne. Elle portera un sac à dos de lycéenne avec un boa, un blouson à capuche métallisé…
Dorés et argentés ironisent sur l’ostentatoire tandis qu’une pluie d’étoiles parsème cette collection. Sur des voiles d’une couleur jaune très clair qui, appliquée en trompe-l’œil à certains endroits, fait penser à de la chair. Sans tricherie ni magie, fragilité assumée et féminité exacerbée se rejoignent pour dépasser la simple fantaisie, là où la séduction se passe plus que jamais des critères établis.
It’s just « romance »...

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