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FEMME HIVER 2004/2005

 

The Puppet's show

Atmosphere


Bernhard Willhelm

ES

Undercover

Haider Ackermann

Ensemble: Faye Wilde / Réalisation: Monica Laita www.newdivision.com
Avec la participation des mannequins Cofrad
Project Lead :
Sabine Morandini
 
THE PUPPET’S SHOW

Marcella, The new face des défilés, une silhouette élancée, effilée, profilée. Un visage, une allure. Bientôt une figure. Elle martèle les podiums, elle transperce le papier glacé, elle est modèle et on l’imagine cliente, au 1er rang des plus grands défilés dans les plus grandes villes du monde.

Cette semaine à Paris vous ne pourrez pas la rater, Chanel, Jean Paul Gaultier, Yohji Yamamoto, du haut de ses 40 centimètres, Marcella les a enflammé. Sa profession : Poupée Mannequin. Sortie du cerveau et des mains de Nunzio Carbone, Marcella tout juste arrivée dans le métier charme par sa fragilité, ses proportions longues et menues, son maquillage naturel, ses yeux de femme enfant-manga. Marcella se pose comme l’anti-power Woman des années 80, elle est contemporaine, européenne, elle représente la mixité.

En créant ce jouet Nunzio nous offre un monde sublimé, habité de maisons et de poupées plus que parfaites où l’on passe un temps qui est précieux à coiffer, maquiller, habiller. Il anime une ville dont la mode est le moteur et que nous occupons, nous, chanceuses miniatures.

Nunzio, comme son ancêtre Gepetto a sculpté une Marcella plus vraie que nature, une poupée qui rappelle la fiancée de l’étrange Mister Jack, touchante créature de Tim Burton, et son Noël mi-épouvantail mi-épouvantable. Tout en continuant à jouer, Nunzio a eu besoin de donner vie à sa propre poupée. Il a coupé, détruit, cassé, puis emboîté et a même appris à sculpter. De cette passion depuis l’enfance, il nous reste les multiples et apparentes articulations de la poupée Marcella, comme autant de cicatrices microscopiques laissées par l’imagination de l’enfant Nunzio.

Caroline Cornu

Contact: nunzio@noos.fr

THE PUPPET’S SHOW

Marcella, the new goddess of the fashion shows: a slender and willowy figure, a face, a look and soon a star.

She pounds at the catwalk, she pierces the glossy pages of magazines, she is a model but could well be a client at the front row of the biggest fashion shows in the biggest cities of the world.

You cannot miss her in Paris this week: Chanel, Jean Paul Gaultier, Yohji Yamamoto… From the top of her 40 cm, Marcella has mesmerised them all.
Her occupation: modelling doll.

Born from the mind and hands of Nunzio Carbone and brand new to the trade, Marcella fascinates by her fragility, her never-ending and ever-so-thin limbs, her natural make-up, and her eyes – those of a woman or a manga-child.

Marcella embodies the anti-power woman of the 80’s, she is contemporary, European, an icon of mixed cultures.

By creating this toy, Nunzio offers us a sublimated world full of dream houses and dolls, a world in which precious time is spent doing hair, makeup and trying out clothes. He brings life to a town driven by fashion, a town where we - lucky miniatures – happen to live. Just as Gepetto, his ancestor, Nunzio created a truer than life Marcella, a doll that reminds us of the strange Mister Jack’s girlfriend, a touching Tim Burton’s creature, and Christmas - half scarecrow half scary.

While still playing, Nunzio felt the need to bring his own doll to life. He cut, destroyed, broke, then fitted and even learnt how to sculpt. From this life-long passion, Marcella’s numerous visible articulations remain, as many minute scars left by Nunzio’s imagination as a child.

Translator : Véronique Amathe

SALON ATMOSPHERE

Du 5 au 8 mars 2004, le Salon Atmosphère accueillera de talentueux jeunes créateurs et forcera, une fois encore, la convoitise des acheteurs internationaux.
« Distribution sélective, choix de designers pointus, notoriété internationale, identité visuelle forte et scénographie originale », c’est en ces termes que Muriel Piaser, passionnée de mode exprime son ambition pour le Salon Atmosphère qu’elle dirige. A Virginie Bertrand, directrice de la communication de la Fédération du PAP, de nous proposer un univers visuel fort et une direction artistique souvent reprise par les magazines de mode. Cette saison, le photographe Alix Malka met en scène Jade Parfitt, une beauté sylphide, et nous propose, entre icône russe et estampe japonaise, une silhouette ultra chic. Somme toute une leçon d’esthétisme… et Atmosphère devient un acteur de mode.
Véritable lieu d’innovation et de création, parfait pour humer les tendances du moment ou dénicher une nouvelle ligne haut de gamme, Atmosphère se veut une référence dynamique, un rendez-vous unique pour 100 exposants internationaux et 5 000 acheteurs hyper sélectifs.

Atmosphere d'hiver du 5 au 8 mars Jardin des Tuileries, Hôtel St James

 

 

 

ATMOSPHERE

From Mars 5th to 8th, 2004, tradeshow Atmosphere will welcome the most talented of young designers and attract once again an edgy crowd of international buyers.

“A selective distribution, a sharp choice of designers, an international notoriety, a strong visual identity and an original scenography”, such are Muriel Piaser’ ambitions for the tradeshow Atmosphere she is in charge of. Collaborating with Muriel Piaser, head of communication for the PAP Federation Virginie Bertrand gives Atmosphere the visual art direction it needs, an identity that will then influence the best of fashion magazines.

This spring photographer Alix Malka stages model Jade Parfitt thus conveying us into a world of Russian icons, Japanese paintings and Parisian sophistication. An aesthetic lesson for a fashion rendez-vous…

Altogether an exclusive meeting point for innovation and creativity, perfect to track trends or discover new high-end brands, tradeshow Atmosphere has established itself as a dynamic reference, a unique happening gathering over 100 international exhibitors and 5 000 hyper selective buyers.

Bernhard Willhelm 1999-2004

A l’occasion de l’exposition « Moderne Mode » qui lui est consacré à la Fondation Ursula Blickle en Allemagne, Bernhard Willhelm, toujours contestataire et provocateur, publie un livre rétrospective qui joue du vêtement et de ses codes esthétiques entre mode et art.

On y retrouvera son esprit insolent … jusqu’à la robe dessinée pour Björk, portée lors de la cérémonie des Golden Globes Awards. Plus qu’un livre, un collector qui reprend cinq années de collections, cinq années de mise en scène et happening de mode.

Un livre à découvrir chez Maria Luisa Mixte le 8 mars au soir, de 19 à 21h.

« Bernhard Willhelm 1999-2004 »
Editeur : Carmen Freudenthal & Elle Verhagen 24 €

Marie Le Fort

 



Arnaud Baumann

Bernhard Willhelm 1999-2004

Following the exhibition « Moderne Mode » at the Ursula Blickle Foundation in Germany, Bernhard Willhelm publishes book staging his most insolent fashion moments, his talented approach of clothing intermixed with arty statements.

More than just a book, “Bernhard Willhelm 1999-2004” is a retrospective of 5 years amongst which he collaborated with trendy magazines, opened corners in Tokyo’s most sought after shops and even dressed up Björk for the Golden Globes Awards.
A book presented at Maria Luisa Mixte on March 8th from 7pm to 9pm.


« Bernhard Willhelm 1999-2004 »
Editor: Carmen Freudenthal & Elle Verhagen 24 €

Marie Le Fort



ES – Les princesses sweatees

En plein Palais de Tokyo, Sadaharu Hoshino fait sortir ses modernes princesses de leur écrin : toutes chevelures dehors, blanc platine ou noir corbeau, elles se tiennent à la fois accessibles et inaccessibles, telles des poupées savamment habillées.

Pour sa deuxième collection, ES décline des volumes à étages et apprivoise le sweat de jersey ou de coton en gris confort rehaussé de touches de bleu électrique. Le talent se reconnaît en cela que d’une matière on parvient à surprendre : généreuses jupes parapluie, vestes asymétriques recomposées, trench trapèze en plusieurs niveaux, longues guêtres affinant la silhouette, capuches bordées de délicates fronces de soie, grandes franges plates et empiècements atonaux qui ajoutent de la profondeur au vêtement.
Tout chez ES est décliné autour du sweat, détourné avec une infinie subtilité et une élégance raffinée.
Press office : Cristofoli press – info@cristofolipress.com

Marie Le Fort

ES – Comfortable elegance

Amidst a crowded Palais de Tokyo, Sadru Ishino’s modern princesses came out of a dream of comfort. Lean silhouettes with long charcoal or angel white hair running over their shoulders stood perfectly styled, like inaccessible dolls.

For his second collection ES played around with volumes in cotton and jersey sweatshirt fabrics. In gray hues, sporadically enhanced with bright white and electric blue tones, the collection was full of myriads of details and talented cuts. Generous umbrella skirts, asymmetrical jackets rebuild in layers, large pleats, laced collars or hoods fringed with pleated silk, all was done to stress the volume of the silhouette, the depth of the material and the overall sensation of a comfortable elegance.

Press office : Cristofoli press – info@cristofolipress.com

Marie Le Fort

UNDERCOVER- Le temps apprivoisé

Sur un poème de Patti Smith, Neon Boy, un magnifique circuit telle une piste sinueuse en noir et blanc trace au sol une voie initiatique, historique. Le décor de l’ancien chanteur japonais Jun Takeshi nous envoûte.

Jouant sur les codes à la fois passéistes et modernes des tribus indiennes, de longs cheveux rêches et décoiffés courent en de longues nattes. Sublimé, le brut se customise, les vieilles pièces se personnalisent et regorgent de broderies comme un vieux grenier, les détails s’incrustent d’une couche sur l’autre, comme ces bijoux dans cette fourrure brute et animale.

D’une beauté âgée, les vêtements se patinent, se parent de mille surpiqûres artisanales, se remémorent leur faste et heureuse jeunesse avec poésie. Et à nous d’échapper au temps qui rythme nos folles journées.

Press office –Laurent Suchel

Marie Le Fort

UNDERCOVER

On a poem by Patti Smith a sinuous path in black and white splits the mind open and conveys us to a soul searching experience commemorating the past. Once again the ex-lead singer Jun Takeshi is there to challenge our senses and linear vision of time.

Playing around with the past and the reminiscence of shamanic Indian tribes, with long undone plaited hair, the looks are wild with custom details. Embellished with embroideries and infringements, raw textures are made smooth embellishing signs of old ages, details of jewellery carved in old fur pieces rejuvenate the silhouettes, and stitched fabrics suddenly look younger.
All is made to awaken the joys of a personal life lost long ago, and recreate a poetical youth.

Press office –Laurent Suchel


Haider Ackermann....BACKSTAGE

Moira se lâche, une cannette de bière à la main, et toutes les filles répondent par des rires francs.

La fraîcheur se lit sur les visages détendus des filles qui s’apprêtent à répéter à travers une pièce emplie d’un léger brouillard blafard. Un simple trait d’eyeliner, des cheveux ourlés d’épingles bombés agent ou or et des lèvres à peine rosies viennent parfaire leur allure un brin fifties. Au pied des portants des chaussures d’homme répondent à des hauts en paillettes de cuir. Dans des rouges sanguinaire, vieil or et argent, les hauts sont lustrés et les drapés de fin jersey de soie moirés, comme vernis. Des vestes cloutées à la main de petits triangles métalliques forment comme une carapace à la manière des reptiles. La collection est un brin rock, un brin élégant, un brin tonitruant. La jeune top Marie Meyer nous assure que nous ne rêvons pas et que c’est ainsi que ce passent tous les shows d’Haider. Quelle énergie !

Marie Le Fort

Press office : Kuki de Salvertes www.totemfashion.com

Haider Ackermann....BACKSTAGE

Moira goes wild on beer and all the girls laugh and enjoy, for once, being in the heart of a fashion rehearsal. All must be fresh said Haider!

With their fifties eyeliner, pink lips and perfectly pined hair painted in silver or gold, models all look wise. But don’t get mistaken, they chat and giggle outrageously. French model Marie Meyer adds she loves the atmosphere on Haider Ackermann’s shows, where you feel both comfortable and embellished. “Walk naturally and take your fucking pictures” is the ultimate priority for Haider… and off they go pacing around the stage. Not to mention that the whole style comes along with it on soft rock tunes, glimmering silver and bronzy tops for a ‘grand soir’ event or a leisure moment, and flat masculine shoes. All is décalé, but chic, dark but fresh.

Marie Le Fort

Press office : Kuki de Salvertes @ www.totemfashion.com