THE
PUPPET’S SHOW
Marcella,
The new face des défilés, une silhouette élancée,
effilée, profilée. Un visage, une allure. Bientôt
une figure. Elle martèle les podiums, elle transperce le papier
glacé, elle est modèle et on l’imagine cliente, au
1er rang des plus grands défilés dans les plus grandes villes
du monde.
Cette semaine à Paris vous ne pourrez pas la rater, Chanel, Jean
Paul Gaultier, Yohji Yamamoto, du haut de ses 40 centimètres, Marcella
les a enflammé. Sa profession : Poupée Mannequin. Sortie
du cerveau et des mains de Nunzio Carbone, Marcella tout juste arrivée
dans le métier charme par sa fragilité, ses proportions
longues et menues, son maquillage naturel, ses yeux de femme enfant-manga.
Marcella se pose comme l’anti-power Woman des années 80,
elle est contemporaine, européenne, elle représente la mixité.
En créant ce jouet Nunzio nous offre un monde sublimé, habité
de maisons et de poupées plus que parfaites où l’on
passe un temps qui est précieux à coiffer, maquiller, habiller.
Il anime une ville dont la mode est le moteur et que nous occupons, nous,
chanceuses miniatures.
Nunzio, comme son ancêtre Gepetto a sculpté une Marcella
plus vraie que nature, une poupée qui rappelle la fiancée
de l’étrange Mister Jack, touchante créature de Tim
Burton, et son Noël mi-épouvantail mi-épouvantable.
Tout en continuant à jouer, Nunzio a eu besoin de donner vie à
sa propre poupée. Il a coupé, détruit, cassé,
puis emboîté et a même appris à sculpter. De
cette passion depuis l’enfance, il nous reste les multiples et apparentes
articulations de la poupée Marcella, comme autant de cicatrices
microscopiques laissées par l’imagination de l’enfant
Nunzio.
Caroline
Cornu
Contact: nunzio@noos.fr |
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THE
PUPPET’S SHOW
Marcella,
the new goddess of the fashion shows: a slender and willowy figure, a
face, a look and soon a star.
She
pounds at the catwalk, she pierces the glossy pages of magazines, she
is a model but could well be a client at the front row of the biggest
fashion shows in the biggest cities of the world.
You
cannot miss her in Paris this week: Chanel, Jean Paul Gaultier, Yohji
Yamamoto… From the top of her 40 cm, Marcella has mesmerised them
all.
Her occupation: modelling doll.
Born
from the mind and hands of Nunzio Carbone and brand new to the trade,
Marcella fascinates by her fragility, her never-ending and ever-so-thin
limbs, her natural make-up, and her eyes – those of a woman or a
manga-child.
Marcella
embodies the anti-power woman of the 80’s, she is contemporary,
European, an icon of mixed cultures.
By
creating this toy, Nunzio offers us a sublimated world full of dream houses
and dolls, a world in which precious time is spent doing hair, makeup
and trying out clothes. He brings life to a town driven by fashion, a
town where we - lucky miniatures – happen to live. Just as Gepetto,
his ancestor, Nunzio created a truer than life Marcella, a doll that reminds
us of the strange Mister Jack’s girlfriend, a touching Tim Burton’s
creature, and Christmas - half scarecrow half scary.
While still playing, Nunzio felt the need to bring his own doll to life.
He cut, destroyed, broke, then fitted and even learnt how to sculpt. From
this life-long passion, Marcella’s numerous visible articulations
remain, as many minute scars left by Nunzio’s imagination as a child.
Translator : Véronique Amathe |
SALON ATMOSPHERE
Du 5 au 8 mars
2004, le Salon Atmosphère accueillera de talentueux jeunes créateurs
et forcera, une fois encore, la convoitise des acheteurs internationaux.
« Distribution sélective, choix de designers pointus, notoriété
internationale, identité visuelle forte et scénographie
originale », c’est en ces termes que Muriel Piaser, passionnée
de mode exprime son ambition pour le Salon Atmosphère qu’elle
dirige. A Virginie Bertrand, directrice de la communication de la Fédération
du PAP, de nous proposer un univers visuel fort et une direction artistique
souvent reprise par les magazines de mode. Cette saison, le photographe
Alix Malka met en scène Jade Parfitt, une beauté sylphide,
et nous propose, entre icône russe et estampe japonaise, une silhouette
ultra chic. Somme toute une leçon d’esthétisme…
et Atmosphère devient un acteur de mode.
Véritable lieu d’innovation et de création, parfait
pour humer les tendances du moment ou dénicher une nouvelle ligne
haut de gamme, Atmosphère se veut une référence
dynamique, un rendez-vous unique pour 100 exposants internationaux et
5 000 acheteurs hyper sélectifs.
Atmosphere
d'hiver du 5 au 8 mars Jardin des Tuileries, Hôtel St James |
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ATMOSPHERE
From
Mars 5th to 8th, 2004, tradeshow Atmosphere will welcome the most talented
of young designers and attract once again an edgy crowd of international
buyers.
“A selective distribution, a sharp choice of designers, an international
notoriety, a strong visual identity and an original scenography”,
such are Muriel Piaser’ ambitions for the tradeshow Atmosphere she
is in charge of. Collaborating with Muriel Piaser, head of communication
for the PAP Federation Virginie Bertrand gives Atmosphere the visual art
direction it needs, an identity that will then influence the best of fashion
magazines.
This spring photographer Alix Malka stages model Jade Parfitt thus conveying
us into a world of Russian icons, Japanese paintings and Parisian sophistication.
An aesthetic lesson for a fashion rendez-vous…
Altogether an exclusive meeting point for innovation and creativity, perfect
to track trends or discover new high-end brands, tradeshow Atmosphere
has established itself as a dynamic reference, a unique happening gathering
over 100 international exhibitors and 5 000 hyper selective buyers. |
Bernhard
Willhelm 1999-2004
A
l’occasion de l’exposition « Moderne Mode » qui
lui est consacré à la Fondation Ursula Blickle en Allemagne,
Bernhard Willhelm, toujours contestataire et provocateur, publie un livre
rétrospective qui joue du vêtement et de ses codes esthétiques
entre mode et art.
On y retrouvera son esprit insolent … jusqu’à la robe
dessinée pour Björk, portée lors de la cérémonie
des Golden Globes Awards. Plus qu’un livre, un collector qui reprend
cinq années de collections, cinq années de mise en scène
et happening de mode.
Un livre à découvrir chez Maria Luisa Mixte le 8 mars au
soir, de 19 à 21h.
«
Bernhard Willhelm 1999-2004 »
Editeur : Carmen Freudenthal & Elle Verhagen 24 €
Marie Le Fort |
Arnaud Baumann
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Bernhard
Willhelm 1999-2004
Following
the exhibition « Moderne Mode » at the Ursula Blickle Foundation
in Germany, Bernhard Willhelm publishes book staging his most insolent
fashion moments, his talented approach of clothing intermixed with arty
statements.
More than just a book, “Bernhard Willhelm 1999-2004” is a
retrospective of 5 years amongst which he collaborated with trendy magazines,
opened corners in Tokyo’s most sought after shops and even dressed
up Björk for the Golden Globes Awards.
A book presented at Maria Luisa Mixte on March 8th from 7pm to 9pm.
« Bernhard Willhelm 1999-2004 »
Editor: Carmen Freudenthal & Elle Verhagen 24 €
Marie
Le Fort |
ES – Les princesses sweatees
En plein Palais de Tokyo, Sadaharu Hoshino fait sortir
ses modernes princesses de leur écrin : toutes chevelures dehors,
blanc platine ou noir corbeau, elles se tiennent à la fois accessibles
et inaccessibles, telles des poupées savamment habillées.
Pour sa deuxième collection, ES décline des volumes à
étages et apprivoise le sweat de jersey ou de coton en gris confort
rehaussé de touches de bleu électrique. Le talent se reconnaît
en cela que d’une matière on parvient à surprendre
: généreuses jupes parapluie, vestes asymétriques
recomposées, trench trapèze en plusieurs niveaux, longues
guêtres affinant la silhouette, capuches bordées de délicates
fronces de soie, grandes franges plates et empiècements atonaux
qui ajoutent de la profondeur au vêtement.
Tout chez ES est décliné autour du sweat, détourné
avec une infinie subtilité et une élégance raffinée.
Press office : Cristofoli press – info@cristofolipress.com
Marie Le Fort
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ES – Comfortable elegance
Amidst a crowded Palais de Tokyo, Sadru Ishino’s modern princesses
came out of a dream of comfort. Lean silhouettes with long charcoal or
angel white hair running over their shoulders stood perfectly styled,
like inaccessible dolls.
For his second collection ES played around with volumes in cotton and
jersey sweatshirt fabrics. In gray hues, sporadically enhanced with bright
white and electric blue tones, the collection was full of myriads of details
and talented cuts. Generous umbrella skirts, asymmetrical jackets rebuild
in layers, large pleats, laced collars or hoods fringed with pleated silk,
all was done to stress the volume of the silhouette, the depth of the
material and the overall sensation of a comfortable elegance.
Press office : Cristofoli press – info@cristofolipress.com
Marie Le Fort
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UNDERCOVER- Le temps apprivoisé
Sur un poème de Patti Smith, Neon Boy, un magnifique
circuit telle une piste sinueuse en noir et blanc trace au sol une voie
initiatique, historique. Le décor de l’ancien chanteur japonais
Jun Takeshi nous envoûte.
Jouant sur les codes à la fois passéistes et modernes des
tribus indiennes, de longs cheveux rêches et décoiffés
courent en de longues nattes. Sublimé, le brut se customise, les
vieilles pièces se personnalisent et regorgent de broderies comme
un vieux grenier, les détails s’incrustent d’une couche
sur l’autre, comme ces bijoux dans cette fourrure brute et animale.
D’une beauté âgée, les vêtements se patinent,
se parent de mille surpiqûres artisanales, se remémorent
leur faste et heureuse jeunesse avec poésie. Et à nous d’échapper
au temps qui rythme nos folles journées.
Press office –Laurent Suchel
Marie Le Fort |
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UNDERCOVER
On a poem by Patti Smith a sinuous path in black and white splits the
mind open and conveys us to a soul searching experience commemorating
the past. Once again the ex-lead singer Jun Takeshi is there to challenge
our senses and linear vision of time.
Playing around with the past and the reminiscence of shamanic Indian
tribes, with long undone plaited hair, the looks are wild with custom
details. Embellished with embroideries and infringements, raw textures
are made smooth embellishing signs of old ages, details of jewellery
carved in old fur pieces rejuvenate the silhouettes, and stitched fabrics
suddenly look younger.
All is made to awaken the joys of a personal life lost long ago, and
recreate a poetical youth.
Press office –Laurent Suchel |
Haider Ackermann....BACKSTAGE
Moira se lâche, une cannette de bière à la main,
et toutes les filles répondent par des rires francs.
La fraîcheur se lit sur les visages détendus des filles
qui s’apprêtent à répéter à
travers une pièce emplie d’un léger brouillard blafard.
Un simple trait d’eyeliner, des cheveux ourlés d’épingles
bombés agent ou or et des lèvres à peine rosies
viennent parfaire leur allure un brin fifties. Au pied des portants
des chaussures d’homme répondent à des hauts en
paillettes de cuir. Dans des rouges sanguinaire, vieil or et argent,
les hauts sont lustrés et les drapés de fin jersey de
soie moirés, comme vernis. Des vestes cloutées à
la main de petits triangles métalliques forment comme une carapace
à la manière des reptiles. La collection est un brin rock,
un brin élégant, un brin tonitruant. La jeune top Marie
Meyer nous assure que nous ne rêvons pas et que c’est ainsi
que ce passent tous les shows d’Haider. Quelle énergie
!
Marie Le Fort
Press office : Kuki de Salvertes www.totemfashion.com
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Haider Ackermann....BACKSTAGE
Moira goes wild on beer and all the girls laugh and enjoy,
for once, being in the heart of a fashion rehearsal. All must be fresh
said Haider!
With their fifties eyeliner, pink lips and perfectly pined hair painted
in silver or gold, models all look wise. But don’t get mistaken,
they chat and giggle outrageously. French model Marie Meyer adds she loves
the atmosphere on Haider Ackermann’s shows, where you feel both
comfortable and embellished. “Walk naturally and take your fucking
pictures” is the ultimate priority for Haider… and off they
go pacing around the stage. Not to mention that the whole style comes
along with it on soft rock tunes, glimmering silver and bronzy tops for
a ‘grand soir’ event or a leisure moment, and flat masculine
shoes. All is décalé, but chic, dark but fresh.
Marie Le Fort
Press office : Kuki de Salvertes @ www.totemfashion.com |