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Mona Bismarck et Cristóbal Balenciaga ...
Perfection Partagée
“Balenciaga n'a pas seulement créé
un style, il a aussi créé une technique. Il a été
l'architecte de la haute couture." Hubert de Givenchy, Président,
Fondation Cristóbal Balenciaga et commissaire de l’exposition.
Plus de 40 ensembles Balenciaga créés entre 1955 et 1972,
portés par la Comtesse Mona Bismarck nous dévoilent l’attachement
qu’avait la comtesse pour ce grand couturier. Sont présentées
aussi sept robes de mariée dont l’une fut destinée
à la Reine Fabiola.
Née Mona Strader dans le Kentucky, où elle reçoit
l’éducation traditionnelle américaine d’une
demoiselle sudiste de bonne famille. Mona épouse dans les années
20 l’industriel américain Harrison Williams, et pendant la
période dorée des années 20 et 30 fut considérée
comme l’une des femmes les plus belles et les plus élégantes
du monde.
Cole Porter rendit même hommage à son allure exceptionnelle
dans une de ses chansons, tandis que sa beauté et son élégance
inspirèrent des peintres comme Salvador Dali, Leonor Fini ou Bernard
Boutet de Monvel ainsi que les photographes Cecil Beaton, Edward Steichen
et Horst.
Après le décès d’Harrison Williams, elle épousa
le Comte Edward Bismarck, petit-neveu du Chancelier Otto Bismarck.
L’entourage de Mona Bismarck comptait des hommes d’état
et des politiciens (les présidents Roosevelt et Eisenhower), des
monarques et ex-monarques (les Windsor, le Shah d’Iran et la Princesse
Grace de Monaco), et un nombre impressionnant d’artistes et d’écrivains
(Greta Garbo, Gore Vidal, Cristobal Balenciaga, Hubert de Givenchy…)
Cristóbal Balenciaga est né en 1895 à Guetaria, un
petit port de pêche basque en Espagne. Sa mère, couturière,
fut la première à lui enseigner son futur métier.
Après quelques années d’apprentissage à Madrid
et à San Sebastián, il eut rapidement du succès et
habilla, entre autres, la famille royale espagnole. La guerre civile de
1936 l’oblige à quitter l’Espagne. Il se réfugie
à Londres, puis à Paris. Il révolutionne rapidement
la mode au début des années cinquante par la coupe «
frôlée » de ses tailleurs.
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