Sur cette image, Werner Schroeter s’est laissé aller une fraction de seconde à lécher délicatement le coude de son actrice. C’était une façon intelligente et subtile de montrer le rapport de séduction qui existe entre un réalisateur et son actrice. C’était un instant d’une grande émotion qui a marqué mon souvenir de ce Festival 1991 »
Photos N°1-2-3-4 Peter Lindberg
Photo N°5 Bernard Plossu
Photo N°6 Juergen Teller
Photo N°7 Arnaud Baumann
Exposition au Couvent des Cordeliers
15 rue de l’école de médecine 6e jusqu’au 22 Février
2006
Partenaire Dupon
« Isabelle Huppert, la femme aux portraits » éditions du
Seuil 35€
News
Née en 1953 dans une famille aisée de quatre
enfants, c’est à 19 ans qu’Isabelle Huppert fait une
brève apparition dans « César et Rosalie » de
Claude Sautet puis dans le film culte de Bertrand Blier « Les Valseuses
»(1974). Remarquée dès 1976 dans « la dentellière
» de Goretta, sa carrière prend un tournant en 1978 avec
Claude Chabrol dans « Violette de Nozières » qui lui
fait remporter son 1er prix à Cannes. C’est à partir
de ce moment qu’elle va tourner avec les plus grands réalisateurs
français « loulou » de Maurice Pialat 1979, «
Sauve qui peut la vie » de JL Godard, « Coup de torchon »
de Bertrand Tavernier(1981).Elle fait aussi carrière à l’international
« la porte du paradis » de l’Américain Mickael
Cimino…C’est en 1988 que le couple chabrol-Huppert se reforme.
Les succès s’enchaînent dans « Une affaire de
femme », « Mme Bovary » 1991, « la cérémonie
»1995 qui lui fait obtenir un César aux côtés
de Sandrine Bonnaire, « rien ne va plus » avec Michel Serrault
et tout dernièrement « l’ivresse du pouvoir »
Actrice des profondeurs et des extrémités, elle sait explorer
les sentiments et arrive à avoir des émotions pures -prix
d interprétation dans « la pianiste » de Mickael Hanke.
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