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Il s’installe en 1927 à Paris avec Georgette sa femme, sa muse. Il fréquente les surréalistes Miro, Dali, Man Ray. La photographie qu’il considérait comme un outil documentaire, va devenir un medium qui fera partie intégrante de son œuvre. Elle est d’ailleurs le moyen d’expression idéal et le plus percutant du surréalisme. Magritte convie tous les surréalistes Aragon, Bunuel, Eluard… à poser les yeux fermés, de face dans une cabine photomaton. Ces seize autoportraits encadrent son tableau "Je ne vois pas là …cachée dans la forêt" - Pièce muséale qui après avoir appartenu à Breton est à présent entre les mains de Yoko Ono.
Vivant en marge des surréalistes français et en rupture avec le classicisme d’André Breton, Magritte retourne deux ans plus tard en Belgique après avoir peint une centaine de tableaux. La peinture est pour lui un métier, une activité qu’il trouve longue et ennuyeuse. La photographie est davantage un jeu. Il met en scène ses amis poètes, penseurs, écrivains pour s’amuser. Considéré comme de pâles copieurs du surréalisme parisien ou épateurs de bourgeois, le groupe surréaliste belge est avant tout une activité collective. Les manipulations techniques – solarisations etc.. qui intéressent son ami Man Ray ne le touchent pas, hormis la surimpression qui permet d’être deux fois dans l’image. L’un des plus beaux moments de cette exposition est sans doute la série de photographies signées Duane Michals - Une visite chez Magritte 1965.

Où est Magritte ? Le modèle se dérobe sans cesse. Est-ce que je corresponds à mon image ? Et qui suis-je ? Cherchez bien. Jeu de cache-cache. Sur la dernière image Magritte pose les yeux fermés sur son canapé, avec une dédicace de Duane Michals - merci monsieur Magritte, dormez bien.
Magritte a voulu être peintre et devenir un personnage. Il deviendra mondialement connu à l’âge de soixante ans.
mfb

Exposition : L’esprit du Nord – Magritte et la photographie- Maison Européenne de la Photographie
Du 15 mars au 11 juin 2006
5/7 rue de Fourcy 75004 Paris
Catalogue : Patrick Roegiers « Magritte et la photographie »
Editions ludion 165 pages, 250 photos Prix 25€

 

 

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Magritte… à la maison européenne de la photographie

Du 15 mars au 11 juin 2006

La collection personnelle de Georgette et René Magritte retrouvée en vrac dans des boites à chaussures évoque sa vie, ses souvenirs d’enfance et des prises de vues faites par d’illustres photographes – George Thiry et Duane Michals. On y découvre aussi ses propres recherches et amusements avec le médium photo.
« … L’apparence est une arme. Magritte s’en sert à fond dans ses photographies, où il projette d’abord le peintre qu’il veut être. Ensuite, il crée vraiment comme photographe. Enfin, il devient en photo le personnage de sa peinture. Ce sont d’ailleurs les trois grandes parties de l’exposition » Patrick Roegiers, commissaire d’exposition.
Magritte est né en Belgique en 1898 d’un père tailleur, qui l’encourage très vite à la peinture, et d’une mère modiste qui se suicide quand il a 12 ans en se jetant à l’eau. On ne la découvrira que deux semaines après sa noyade, le visage enveloppé dans sa chemise de nuit. C’est sans doute ce Fantôme que l’on retrouve dans beaucoup de ses tableaux, un visage recouvert d’un drap. En photo comme en peinture Magritte pose la question de la représentation de l’identité du visage - L’éminence grise, livre ouvert attaché dans son dos pour mieux lire les pensées.