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Né en 1946 Robert Mapplethorpe est considéré comme un photographe majeur du XXe siècle. Diplômé de l’institut Pratt à Brooklyn, sa formation se fait dans la peinture et la sculpture. Il va instinctivement se servir du multimédia dans le sens étymologique du terme, relie des images, des polaroïds pour les intégrer dans ses peintures « Je n’ai jamais aimé la photographie, j’aime l’objet, j’aime la photo quand on la tient dans la main » En 1970 Robert Mapplethorpe travaille avec un appareil grand format et c’est peut être à partir de là qu’il va se battre pour élever la photographie au rang de l’art. Passionné par le sujet du corps humain Mapplethorpe décrit la photographie comme une manière parfaite de faire une sculpture. Du perfectionnisme de Michel Angelo les formes anatomiques de ses portraits trouvent leur source dans l’antiquité. Au pouvoir émotif de l’amour, il donne une énergie nerveuse, ses compositions sont méticuleusement pensées.
Les sujets subversifs, qu’il traite de façon académique vont scandaliser l’Amérique puritaine. George Bush père parlait « d’ordures artistiques financées par l’état fédéral »lors de l’exposition scandaleuse à Cincinnati. Une photo sur le sexe d’un homme peut-elle être artistique ? Son intention n’était pas de choquer mais de montrer « Je n aime pas ce mot « choquant » je recherche l’inattendu, des choses que je n ai jamais vues avant de les prendre en photo »
Sur une idée de la galerie Thaddaeus Ropac, Hedi Slimane conservateur de cette exposition nous propose intuitivement une vision intime de Robert Mapplethorpe. Des œuvres de jeunesse considérées comme mineurs, bijoux, sculpture, polaroids, nous font comprendre l’univers, les débuts de sa recherche. Un grand crucifix en miroir posé au centre de la galerie nous trace tout de suite l’attitude solennelle à adopter. Un self portrait nu fait écho aux images néo classiques, les questions sur les valeurs culturelles de l’Amérique sont aussi posées.
Portrait de William Burroughs (le parrain de la contre-culture américaine), un doigt pointé, un dollar, un drapeau américain effiloché Les diagonales qu’il nous propose sont un moment parfait dans l’œuvre de Robert Mapplethorpe. Au sous-sol deux vidéos minimalistes se juxtaposent, à gauche celle filmée par Hedi Slimane Marianne Faithfull feuilletant et commentant deux port folios , à droite Robert Mapplethorpe filmant une personnalité très intime, Patti Smith Still Moving. Elle fut sa concubine puis l’amie de toujours lorsqu’il assumera son homosexualité. Les images qu’il fera d’elle sur ses pochettes de disques ou il mettra en valeur son androgynie modifieront à jamais l’idée de la femme dans le rock.

Cette exposition est aussi faite grâce aux prêts de la fondation de Robert Mapplethorpe.
Fondation qu il a crée de son propre vivant en mars 1988, un an avant sa mort. Selon ses souhaits, une partie des fonds collectés sont destinés à mettre la photographie au rang de l’art au même
titre que la peinture et la sculpture, dons à des musées, notamment le musée Guggenheim, l’autre partie
est reversée à la recherche sur le virus du Sida, m
aladie qui l’a emporté à quarante deux ans
mfb

Galerie Thaddaeus Ropac 7 rue Debelleyme 75 003 Paris
Exposition du 14 Octobre au 19 novembre 2005.

 

 

Lisa Lyon, 1982 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission
Gun Blast, 1985 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission
Hand in Fire, 1985 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission
Skull, 1988 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission
Tarantula, 1988 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission
Clarissa, 1976 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission
Deborah Harry, 1978 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission
Cookie Muller, 1978 @ Robert Mapplethorpe Foundation. Used with permission

 

 

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Robert Mapplethorpe curated by Hedi Slimane

... chez Thaddaeus Ropac