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Défilés
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Lanvin
....à l Ecole Nationale Supérieure de Beaux-Arts
Denyse Beaulieu / photos : Vincent Lappartient
Le designer israélo-américain a toujours martelé
son horreur du mot « sexy » et démontre, une fois de
plus, la sensualité extrême du montrer moins : dans les nouveaux
codes Lanvin, impossible d’en faire trop. Même les manteaux
en vison, simplissimes, s’endossent avec un certain dégagé
– tous les manteaux sont d’ailleurs dotés d’un
lien qui leur permet d’être jetés sur les épaules
comme une cape. Les tailleurs noirs tirent la collection vers une ligne
stricte que de coutume : dès son passage chez Yves Saint Laurent,
Elbaz affirmait qu’une veste peut aussi être une protection.
C’est, finalement, très simple, aussi simple que l’amour
porté aux femmes par Alber Elbaz, un amour qu’elles lui rendent
bien… Penser le vêtement en fonction du bonheur de le porter,
moderniser le chic parisien par soustraction, anoblir les matières
modestes – ici, une robe du soir drapée en jersey gris --,
dégager les matières nobles de leurs fastes – éblouissant
passage d’un velours orange sanguine : respect.
Press: Hania DESTELLE, Isabelle TASSET
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