Deux mains pour ouvrir tout doucement les vitrines de la Galerie Joyce et nous faire découvrir de sublimes modèles pivotant au son d’une musique classique. Les mannequins referment lentement les vitrines pour venir nous présenter de plus près la collection.
Des gestes élégants mis en valeur par de très belles matières et des coupes parfaites.
La soie lourde, le cuir frappé et de très beaux jerseys sont les supports qu’a choisit Gustavo Lins pour sculpter nos corps ou… le vêtement : un vêtement où le surplus serait enserré, couturé, torsadé.
Les robes de jersey ou crêpe de soie ont une ligne pure soulignée par des coutures ou des découpes en peau qui privilégient parfois, les courbes du corps, parfois la grâce du mouvement.
Le goût pour le mélange des cultures est aussi très présent dans cette collection – le kimono de soie au revers de vison s’occidentalise avec un corset et pantalon de cuir –
Les coiffures marquent le règne des samouraïs et se glissent dans nos vies.
Gustavo Lins, de l’esprit, de la subtilité, un parfait savoir-faire pour cette seconde collection présentée en Haute Couture.
mfb
Photos : Gilles Danger
Presse :Minouch Fenech
Boutique:L’éclaireur Paris/Tokyo