Arrivé dans un Palais de Tokyo blindé, j’ai à peine le temps de m’assoir que, déjà, le spectacle commence.
Tout juste, encore un peu et le show me passait sous le nez.
Sur « Lindberg » de Charlebois et Louise Forestier, cheveux tirés en arrière, de diaphanes parisiennes avancent, bottées de cuir, d’un pas assuré. La laine bouclée prend l’allure d’une fourrure pour des tailleurs mais aussi des cardigans oversize gansés de bleu marine et côtoie de moelleuses robes dans de sublimes mailles ouatées. Quand aux jupes ?
Elles font de même et se parent d’une fine ceinture mettant ainsi en valeur une haute taille étranglée.
Concilier l’élégance et la décontraction, bien sur avant c’était Coco, désormais Véronique Leroy marche sur ses pas.
Benoit Foucher
Photos Julie Badin
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