13h30. Dehors, ça grouille de journalistes, mais j’arrive tout de même à me frayer un passage.
Guidé par le Boléro de Ravel, je pénètre dans la salle. Qu’est-ce qu’il y a comme monde ! On arrive à peine à circuler. Enturbannée de fuchsia, une magnifique black passe telle une reine ; Certaines chapeautées ou encore voilées attendent sagement que le spectacle commence. Dans un bref moment d’inattention, je manque de trébucher sur les jambes de l’envoûtante Christine Boisson qui dévoile, sous sa fourrure, une robe signée Manish Arora à la horde de photographes venus l’assaillir.
Sur un rock nerveux aux beats agressifs, d’étranges garçonnes déboitent le pas. Toutes les couleurs sont présentes, des plus ternes jusqu’aux fluorescentes et tout est brodé exagérément. Même les volumes prennent des proportions démesurées. Dessous ? La soie bien planquée.
Je ferme les yeux, puis les rouvre. L’impression persiste, celle d’être sous LSD.
Perruques faites de perles et rayures pour une robe 30’s entièrement pailletée dont les teintes grisâtres et le noir profond se mêlent à l’or. Voilà ce que mon œil a pu retenir.
Spectaculaire Manish Arora ! A coup sûr, ce sont les rocks stars qui vont adorer.
Benoit Foucher
Photos Charlotte Eugenié Bjurehag
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem