Shauket met des roses dans un jean blanc, prend du Sumi pour le teindre, une sorte d’encre de chine à base de suie (le susu) et de colle animale (le Nikawa), puis du sable pour le vieillir.
Il le vaporise ensuite de résine naturelle. Rajoute un peu d’huile d’anguille et hop, lavage pour diluer la teinture.
Il retire enfin les pétales de rose qui laissent leur empreinte sur le jean.
Shauket avoue ne pas s’intéresser à la forme ou au côté décoratif du jean, juste à « l’art de le vivre ».
Son credo ? Offrir de nouvelles sensations.
Mfb
Photos Charlotte Eugenié Bjurehag
Salon Tranoï Bourse