Elle aime le grotesque, le bizarre, le délicieusement macabre de l’univers fantasmagorique et sombre de l’artiste Kris Kuksi. Elle aime aussi la luxure de la Haute Couture, la beauté, la nature, l’artisanat et l’innovation.
Pour ce premier défilé à Paris qu’elle présente dans un petit Hotel particulier de St Germain, Iris s’associe au très talentueux architecte Daniel Widrig, réputé pour ses créations de formes flirtant entre le pliage et le moulage.
Les lumières s’éteignent. Des roulements de tambours se font entendre. Soudain ! Une carapace étrange apparaît et se fait éclairer petit à petit. Elle a la peau noircie. Elle porte une robe de lamelles à effet coquillage. Une martienne ! Sublime. Pour Laurent D, le coup d’envoi est donné.
Parée d’une robe simulant la dentelle, une autre nous surprend. C’est comme une sculpture. Ah ! C’est un polyamide entièrement imprimé et façonné en 3D. Sans couture.
Et celle là, dans cette soie métallique, dont on croirait qu’un fossile de coquillages s’y était incrusté.
Et puis celle en cuir, toute smockée avec des effets d’herbe qui pousse dans la matière.
« Lady Gaga peut ranger son carpaccio » lance Laurent, mon voisin. De l’évasion, c’est ce que nous propose Iris en Haute couture qui avoue « …je souhaite réinventer la réalité ». Quel bonheur la nouvelle Haute!
Mfb
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem
