Frange courte et queue de cheval sur un visage d’adolescente, Iris n’a pas choisit de faire du portable dans la mode. Son choix va du côté de l’art. Son credo ? La tension, le mouvement, changer le corps et les émotions.
Salle comble pour son second défilé à Paris chez Nikki Diana Marquardt.
Le bourdon des ailes d’un avion nous met mal à l’aise, quelques notes de piano, le premier modèle sort dans un corset- parure de métal, victorien, tribal et futuriste sur une jupe de cuir rayé d’un tissage brut de raphia avec des sandales à talons inédits.
Une autre porte un ensemble pantalon et haut manche longue, relié et cousu par des lanières de cuir, sublime.
Des squelettes portés à même la peau. Des découpes de lamelles métalliques habillent une femme – papillon de rêve. Les bandes de cuir trois couleurs se structurent pour former des empreintes dans la roche sur une robe. Un grand collier flaque d’eau vient clôturer le show.
Un show qui reprend le travail qu’Iris fait depuis 2007. Un savoir-faire moyenâgeux qu’elle mêle aux folies contemporaines.
Chez Iris la collection se fait bien sur avec des couturières mais aussi avec des artistes quand les matières en 3D s’imposent.
De quoi nourrir toute une nouvelle génération de dessinateurs, de photographes et conteurs.
Néanmoins ce qu’il faut acheter chez elle, les chaussures qu’elle dessine avec le groupe United Nude.
Mfb
Photos Valeria Castillo Mendoza
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem