Il fait parti de ceux qui contrent la surindustrialisation textile chinoise.
Chez lui, on trouve du fait main, autant dans la matière que dans le vêtement.
Qu’elles proviennent de l’armée chinoise début du siècle dernier, d’Europe ou du Japon, les matières viennent se faire une vie à Shanghai. Lavées, vieillies, colorées, découpées, la Chine ancestrale se retrouve sur les vêtements de Ziggy Chen.
Cet attachement pour la matière rend aussi ses vêtements généreux comme ces grandes écharpes tissées en cachemire très doux, ces grandes chemises où le moindre détail donne de la noblesse au coton traditionnel, les larges pulls en cachemire fin vieillis au col.
Une collection sublime à toucher, à porter et que l’on retrouvera pour l’hiver prochain dans les cinquante belles boutiques de New York, L.A, Londres, Milan, Tokyo…
Photos Aurore Rominger
Salon Stealthprojekt