Dans la salle du sous-sol de la Maison des Métallos le public attend sagement dans la pénombre.
Tout d’un coup le son vibre, des éclairs de lumière blanche se déversent sur la piste, le premier modèle arrive tout en noir, boots compensées, veste et sarouel de cuir sur leggings, avec une touche de blanc, les cheveux.
Le blanc commence à se mélanger au noir avec un tee-shirt, une chemise, un pantalon, pour être en total look, puis retour au noir.
Les flashs montent en crescendo de manière assez violente.
La superposition est naturelle chez Julius avec des chemises, du gilet, de la maille, qui se portent plus long que les vestes ou les blousons ou pantalon court sur pantalon long. Toujours incontournables les pantalons de baroudeur aux multi poches vieillis en cuir ou en coton.
L’œil clignote, on commence à avoir du mal à voir avec ces lumières chaotiques.
Les silhouettes sont longues ou plus amples avec de grands manteaux en néoprène qui donnent un effet moelleux. Electrique mais subtil du vinyle blanc tout nacré.
Arrivé à la fin du show on ne voit plus que des silhouettes qui apparaissent en saccadé. Le stroboscope de lumière blanche n’en finit pas d’intensifier ses flashs. Et la musique ? A fond ! Elle dégorge de hard rock. Vite vite on a envie de sortir…
Une scénographie terrifiante pour une collection d’été… Superbe !
Mfb
Photos Ranadeva Singh
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito /Totem
