Quelle belle idée a eu Farida Khelfa, grande muse du XXe siècle, d’avoir relancé le nom de la Première Artiste de la Mode. Elsa Schiaparelli.
Quelle belle idée aussi que d’avoir convié un artiste de la communication pour faire revivre la marque. Il nous a fait tant rêver Jean Paul Goude.
La mise en scène signe sa présence. Lumière rose tamisée, une chorale postée sur les fenêtres de l’enceinte de l’hôtel d’Evreux entonne le Boléro de Ravel d’ Angélique Kidjo.
Le ton est donné, la collection fête une parisienne orientale et majestueuse.
Si Elsa s’inspirait du surréalisme en faisant broder des symboles forts (notamment ceux de Dali) Jean Paul lui cherche les symboles de la couture en jouant l’esprit surréaliste. Des épingles brodées sur un très beau tailleur, des mains noires attachant un collier de cristal sur le dos d’une belle robe de soie vert pétard.
L’esprit Schiaparelli est de retour, mais certaines tenues relèvent plus du spectacle que du design de mode. Et si la dream team était le duo Jean Paul Goude et un designer affuté ? Surprise que nous réservera peut être Farida, la mieux placée pour mener à bien cette mission qui paraît impossible, faire revivre cette marque dans toute sa grandeur.
En attendant, Schiaparelli file déjà sur les tapis rouge.
Mfb