Les notes d’une guitare électrique résonnent au Musée du monde Arabe. Du live.
Le premier modèle s’avance sur la pointe des pieds protégés d’un pied de bas de danseur. La chaussure est dématérialisée, il en reste une gestuelle.
Le rouge orangé démarre le show pour de belles robes, épaule châle à franges blanches, silhouette des années 50, large plissé soleil sur l’épaule.
Les percussions d’un tam-tam retentissent puis une cithare, la poésie continue avec un paon dessiné sur une robe de mousseline couleur peau. Superbe.
Des robes, des jupes, des vestes ou d’amples manteaux aux tournures généreuses, comme peints à la main. Stéphanie considère « le Tailleur flou comme un lien Orient- Occident. La création comme lien et outil de liberté »
Ce qu’elle dit de cette collection :« Mes premiers souvenirs de la féminité sont l’âme de cette collection. Dans deux pays en guerre, d’abord l’Iran, puis l’irak. A Téhéran, Farah Diba Pahlavi portait un tailleur Chanel sous son foulard fleuri. Ma mère une robe plissée Rodier orange au genou, parmi les bédouins et voyageurs d’un road-movie, lorsqu’on traversait le désert de Jordanie pour rejoindre Bagdad. Cet Orange est devenu mon lien à l’orient»
Des versets s’inscrivent sur un écran géant pour clôturer cette très belle balade d’été.
Mfb
Photos Evgeny Avrorin
Presse Sylvie Grumbach : 2e Bureau
