Installation et performance à la Mairie du 4e où Henrik a pris ses habitudes depuis quelques saisons. Dans le grand salon de réception des tentes transparentes rappelant la structure de parapluie tracent la piste. La musique monte.
Des hommes habillés du même imprimé que l’installation, les yeux et le visage bandés d’un masque improbable, marchant à l’aveugle, sont guidés par des membres de l’équipe d’Henrik qui les installent tour à tour sur le podium qui leur est attribué.
L’un d’entre eux exhibe ses muscles pendant qu’un autre pulvérise un jardin imaginaire ou qu’un duo s’exerce à l’élastique. Ce sera le décor du show qui commence.
Chemises et longs caftans sont superposés avec des kimonos ou des vestes. Les pantalons et les shorts sont taille haute, dans des dimensions extra large, façon Henrik. La maille joue la couleur avec des courbes illustrant celles d’un canyon, les icones de désert comme le cactus sont imprimés ou brodés.
L’été d’Henrik Vibskov est chaud, spirituel et bodybuildé. A vivre absolument en position de survie dans le désert.
Mfb
Photos Ksenia Usacheva
Presse Robin Meason/ Ritual Project / Agency V
