C’est dans le salon culte d’Yves Saint Laurent à l’Hôtel Westin qu’Henrik Vibskov nous convie pour une séance Salami.
Sur la scène centrale, les grands lustres éclairent d’énormes saucisses en tissu accrochées sur une structure de 20m de long. Quatre bouchers « poids-lourd » arrivent sur la table centrale. L’un d’entre eux porte un gros paquet de saucisses sur l’épaule qu’il accroche. Ils se mettent à confectionner les saucisses, la mécanique Vibskov est lancée, le show peut démarrer.
Chemise large trapèze à fines rayures, combinaisons fluides, trois-quart ciré long, pantalon large et court, sweat imprimé, jogging avec un gros pois sur la fesse, maille jacquard, les volumes sont inspirés des vêtements des arts martiaux asiatiques.
Quelques silhouettes féminines se mélangent à l’homme, les robes kimono en soie sont sublimes.
On se laisse emporter par la mélodie rythmée, les rites et la poésie d’Henrik qui nous transporte dans les années végétaliennes où la saucisse ne sera plus que dans un musée.
Pour nous réconforter, des plateaux de saucisse bio danoise étaient dressés sur les tables à la sortie du show.
Sacré Henrik.
Mfb
Photos Vincent Lappartient
Presse Natasha Skou / Agency V
