Oyez ! Oyez !
L’été prochain, Bernhard Willhelm vous entrainera dans un joyeux charivari médiéval ! Au Palais de la Bourse, le défilé jongle avec les anachronismes, saute d’une époque à l’autre. Les rois et leurs fous, les seigneurs et leurs serfs… chacun est convié dans ce salon néoclassique que deux ou trois ménestrels remplissent de musique électro. L’assistance est dans tous ses Etats.
Un cor de chasse sonne le départ de cette joute chevaleresque.
Le créateur allemand décline rayures or et noir gentiment désuètes sur des bermuda-boules et collants bicolores. Alors que les pompons et les rubans s’enguirlandent autour des chevillent des gentilshommes, les preux chevaliers déambulent dans leurs armures dés-articulées par un ingénieux système de passementerie.
Le roi s’avance. Un peigne sur la tête en guise de couronne, son bermuda noir s’irise d’opale.
Bernhard Ier Le Virtuose taille dans les volumes, sculpte et façonne la silhouette de ses modèles… pour animer sa cour d’une baroquerie aussi sophistiquée que surprenante. Magistral !
Hadrien Gonzales
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem