Wooyoungmi La rousseur lissée des franges froissées de taches de candeur, défile avec pudeur sous les yeux ébahis d’un public averti.
Au Carrousel du Louvre, les parapluies noirs virevoltent en musique sous les silhouettes cintrées de gris, bleu et brun et pantalons à pinces. Une palette de couleurs froides ainsi couronnées par ce roux vénitien qui viennent subtilement égayer le vestiaire de Wooyoungmi.
Une élégance transformée par la transparence des superpositions. Des cuirs sans manches et vestons noirs à revers et manches trois-quarts laissant ainsi balancer les avant-bras de vestes grises et beiges. L’originalité de la capuche chic est de mise sur les tailleurs 2 pièces et smokings aux reflets chatoyants de bruns et de gris. Sous le volume, une griffe de chemises immaculées en cols V, sagement levés ou simplement ronds. S’en suit des doudounes chaleureusement bleutées et des sweaters marines ou grisés à capuche.
Quelques touches mauves, bleus marine et grisonnantes illuminent le col des gilets et tricots sous les tenues sombres. Mais une mode masculine accessoirisée de sac porte-feuille rappelant ainsi les hauts discrets. Et que dire de la découpe des longs manteaux aux manches zippées aux avant-bras ? Une ouverture subtile ficelée au charme de la saison semblerait-il.
Ce faisant, la créatrice Coréenne accentue le pratique au fashionable de l’homme urbain et indépendant. Sans aucun doute, l’hiver promet d’être agréable sous le ciel de Wooyoungmi.
Leila Meguenay
Photos : Julien mignot
Presse : Laurent Suchel
