Des Barbies russes flânent à l’entrée du Palais de Tokyo, prenant des poses en attendant le défilé d’Ulyana Sergeenko.
Dans une très grande salle du sous-sol, un éclairage rouge, des effluves de parfum, en fond de scène la statue d’un cygne d’où vont sortir les modèles.
Le premier, robe longue noire, très sobre contraste déjà avec le second, un manteau long étincelant.
Des robes fourreau au body 50’s sur très haut talon compensé en vinyle, Ulyana Sergeenko réinvente l’ex URSS.
Son parcours ? D’origine Kazakshtanaise, elle fait des études de philologie à St Petersburg puis s’intéresse à la mode, apprend la broderie, fait de la photo, aime aussi poser devant l’objectif en se mettant en scène et se fait connaître en tant que bloggeuse.
Mariée à un richissime russe elle lance sa maison de couture en 2011. Du Glamour Slave, une vie inventée pour Ulyana.
Et pour Paris l’hiver prochain ? Une robe de satin bleu pâle et un manteau de velours noir à porter pieds nus.
Mfb
Photos Virginie Bled
Presse Karim Ben Geloun / Karla Otto