Il est 21 heures, les invités patientent les uns derrières les autres devant le portail de la fondation Mona Bismarck. Dès l’ouverture du portail nous entrons dans un très beau jardin qui nous mène aux différents salons de l’Hôtel particulier.
Dans un décor baroque et luxueux, le public prend place et s’installe dans une certaine agitation due à la foule d’invités présents.
Des voix hoquetant comme retenues sont mixées à une musique expérimentale saccadée. Coiffée d’une large frange froissée et courte sur cheveux en bataille, le premier modèle arrive en noir et blanc dans une robe comme entrecoupée. De la géométrie mixée à du féminin, des lignes droites adoucies par un détail de froufrou.
Les volants s’immiscent dans le vêtement, en tourbillonnant sur un bustier, une robe, un pantalon comme s’ils étaient là juste pour le mouvement. La soie plissée virevolte aussi sur de très beaux hauts, sur un pan de jupe, ou tout simplement en longue robe à larges rayures multicolores, hyper sexy.
De la sobriété avec de l’organza sur une robe à l’esprit kimono peinte par endroit, une autre ample et longue, poches cotés pour le confort avec un visage peint. Sublime.
Pour le final, Anne Sofie nous emmène dans l’univers de la fiction. Les très belles amazones futuristes n’en finiront pas d’inspirer les photographes.
Pour son second défilé à Paris, Anne Sofie Madsen signe une des plus belles collections de la fashion week.
Lynda Drouche
Photos Ksenia Usacheva
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem