Sharon Wauchob nous dévoile au sein du grand espace du Palais de Tokyo un conséquent travail de la matière.
Les voiles s’envolent et les robes fluides meuvent leurs volumes de mousselines finement plissées aux teintes beiges, grises, noires vivifiées de violet. La matière est laissée libre ou fixée, resserrée par des liens. Ruchés et fronces enrichissent ça et là les tenues extrêmement élaborées, qui demeurent cependant naturelles de par leur légèreté.
Les tailles se marquent de larges ceintures réhaussées de bandes froncées à la manière de smockes – présentes également sur les doubles brides des escarpins – et accompagnent des manteaux dont aucun détail n’est laissé au hasard. Les poches sont mises en abîme, marquant les hanches et établissant une silhouette marquée, les cols peuvent se targuer d’être le fruit d’une intéressante réinterprétation. Parfaisant la ligne générale, la fourrure viennent étoler les mannequins en de longs cols ou finir les manches.
cdm
photos: Arnaud Baumann http://www.baumann-photo.net
Presse: Michèle Montagne
