De gigantesques miroirs reflètent les armatures métallisées des toits du Palais de Tokyo, conférant à la salle un caractère plaisamment graphique.
Le sont également les découpes qui ornent les hauts des robes, noires pour la plupart. Sofia Kokosalaki poursuit sa réinterprétation des codes qui lui appartiennent et qui ne s’en trouvent que plus dilués dans l’ensemble de la collection. Quelques drapés épars viennent envelopper les bustes de leur soie légère, les anciens plissés grecs se retrouvent en torsion sur des robes imprimées cashmere, les manches ou les minijupes, donnant aux silhouettes un mouvement gracieux. Des arrangements de liens et de la dentelle découpée sont rebrodés sur les dos nus ou décolletés voilés de tulle et semblent être un prolongement du vêtement sur le corps des modèles.
Des ceintures à inspiration ethnique viennent resserrer les tailles de ces filles un peu moins vestales et davantages femmes modernes. La seconde partie nous fait découvrir une série d’amples manteaux en lamé bouillonné, apportant une touche sobrement luxueuse à l’ensemble de la collection, qui confirme une vision harmonieuse et délicate de la féminité.
cdm
photos: Diane Chaudouet
Presse: KCD