Les aviateurs de Julius arpentent le sol de la Maison des Métallos avec un complexe mélange d’austérité et de défiance. Les silhouettes obscures se suivent sur un rythme martelé dans une ambiance lourde et pénétrante.
Le vêtement noir se décline au fil des matières. Des peaux de cuir au jersey, les allures se confondent et se démarquent à la fois. De la guenille de luxe au métrosexuel à bandeau poitrine, Julius réinvente le Petit Prince dans une version trash et apocalyptique.
Une collection printemps été dans la continuité de l’esthétique sombre et décalée du créateur. Et un tombé de rideau soudain pour un souvenir marquant de ce court voyage à la rencontre de créatures aux identités intrigantes et insaisissables.
Delphine Chan
Photos: Billie Bernard – *Diane Chaudouet
Presse: Totem / Kuki de Salvertes