Un claquement de doigts, une formule magique… et abracadabra !
Les apparences deviennent évidences pour quiconque veut bien y croire.
Cachée quelque part dans les coulisses du Carrousel du Louvre, Wooyoungmi tire de son chapeau de magicienne (un haut-de-forme transparent) une farandole de mannequins aux accoutrements tous plus surprenants les uns que les autres. A partir de sacs plastiques, elle confectionne des t-shirts, des débardeurs et des trenchs. Les strates de tissu s’empilent et se disloquent sur une veste de smoking, tandis que les pantalons gris, taille haute et fermeture croisée, tombent sur d’insolites derbys transparents. Une feuille de papier cornée sert de plastron à une chemise blanche, mais…
Approchez. Et vous comprendrez que tout n’est que faux-semblant. Des tissus légers, agréables, singent à merveille les matériaux les plus ordinaires. Un travail qui brouille l’entendement.
D’optique. L’illusion est parfaite.
Hadrien Gonzales
Photos Julien Mignot
Presse Laurent Suchel
