Bruno Pieters

L’allure curieusement monacale des modèles encagoulés de Bruno Pieters suggèrent des nonnes du Troisième Millénaire vouant un culte pythagoricien à la géométrie.

Épaules, torses, hanches sont redessinées par des boucles aplaties qui les transforment en rectangles ; vestes et robes courtes sont travaillées en découpes triangulaires d’Arlequin passé au noir, que seuls éclairent quelques lueurs de cuivre patiné, l’éclat du satin ou le scintillement d’un lamé.

Sévère comme une bouche dessinée en rouge-noir et aussi impeccablement taillé qu’une démonstration mathématique.

Denyse Beaulieu

Photos Julien Mignot

Presse Relative Mo

Femme Automne Hiver 2009 2010