« Be Pop Ma Lola »… Si JCDC emprunte à Andy Warhol non seulement sa perruque – qui casque ses mannequins façon Debbie Harry – mais aussi sa dégaine imprimé sur minirobe à cheveux, c’est sa propre sensibilité pop-streetwear qui éclate dans ces modèles joyeux où sweatshirts cheapouille des boutiques à touristes de la rue de Rivoli (I heart Paris), imprimés graffités alternent avec des motifs panthère déclinés à plusieurs échelles.
Robes de patineuse destroy, combinaisons de motarde Pravda la Surviveuse balafrées de zips, jupes ballons et chapkas en peluche à l’effigie des Muppets, blouson en poupées Kermit la grenouille ou robes à cheveux Clint Eastwood époque Dirty Harryt et Michael Jackson pré-chirurgie…
C’est drôle, pop, punk, et pas sérieux pour un kopeck.
Denyse Beaulieu
Photos Ruben Brulat
Presse Alexandra Deroin