Du gris sable au noir à l’ivoire. Vestes de smoking au col prolongé d’un côté pour pendre comme un ruban, pulls pudiques à col cheminée, robes à découpe diamant d’où rayonnent des plis souples, mailles nonchalamment drapées et pantalons au tomber parfait posés juste au-dessus de l’os de la hanche, jupes plissées, pardessus masculins aux proportions récrites au féminin…
Un agneau de Mongolie léger comme des plumes de marabout se glisse partout, frémissant sous un col ou à la cheville, bordant largement une longue jupe en satin blanc sous une veste de smoking, recouvrant les manches et une bande du torse pour adoucir la silhouette stricte d’un manteau droit, voletant à la couture d’une botte haute…
L’imprimé à motif fourrure de la collection masculine refait trois apparitions, sur un imper légèrement matelassé en nylon et deux robes-housses. … La quintessence du savoir-faire et du style Branquinho.
Denyse Beaulieu
Photos Camille Boeri
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem