Ah ! Stéphanie a changé d’adresse. Allons voir !
Au fond de la cour quelques exposants se dorent au soleil pendant que Stéphanie nous reçoit à l’intérieur du garage/loft. Sa collection est posée sur un mur blanc.
Elle nous avoue avoir étudié le design du textile et s’inspirer des travaux d’Anni Albers. Artiste Bauhaus qui faute de ne pouvoir peindre- les femmes n’y avaient pas droit au début de l’école Bauhaus – s’est mise à tisser une œuvre magnifique. Des « tableaux tissés » qui comptent dans l’histoire de l’art du XXe siècle.
Une écriture que Stéphanie reprend. Son fil ? De l’or ou de l’argent oxydé. Elle y sertit des diamants noirs, des émeraudes ou des saphirs sur de très fines chaines qui parfois tournent. Un peu l’esprit du bracelet brésilien qui tombe, sauf que celui de Stéphanie est fait pour durer.
Ses bijoux ? Elle les fait elle-même « En travaillant dans la tradition tout en créant de nouvelles techniques » précise-t-elle.
Porter les bijoux de Stéphanie ? C’est un peu porter la création de la femme dans l’histoire de l’art avec quelque chose d’inédit. Du pur plaisir en toute discrétion.
Mfb
Photos: Anastasia Nielsen
Showroom : Galerie Vanessa Quang
