Il a le sens de la parure comme si c’était quelque chose de tribal. Une parure qui reprend des techniques anciennes de montage avec une vision très moderne, en 3D.
D’origine balinaise Heaven Tanudjera commence dès l’âge de 15 ans à travailler dans la mode en Indonésie. Il étudie ensuite à l’Academy of Fine Arts d’Anvers en Belgique où il reçoit le prix Dries van Noten, qui l’aidera à monter sa marque en 2007, après un passage au studio Dior Haute couture.
« J’ai fait des bijoux parce que je n’avais pas les budgets pour faire du vêtement ». Heaven considère le bijou comme un rêve.
Il travaille énormément pour livrer les quelques boutiques prestigieuses de New York. Tout est fait à la main avec une petite équipe à Anvers. Heaven utilise bien sur de l’or mais il aime aussi expérimenter de nouveaux matériaux. Il découpe le métal, a mis au point une technique pour le laquer. Il cherche à donner du volume, une dimension à ses créations. Il aime l’abstrait et créer de nouvelles formes.
S’il avoue construire encore des pièces de verre noir c’est par rapport à son passé. Petit, sa grand-mère l’emmenait en voyage à Paris faire les puces à Clignancourt.
Heaven Tanudiredja un bijou, une parure qui habille, à porter très sobrement.
Mfb