Peachoo Krejberg, exotisme et élégance.

Palais de Tokyo, vingt heures. La salle est comble. Plongée dans le noir, la musique démarre et voilà qui descend d’un escalier le premier mannequin. Le grand écran lumineux associé au brut du béton donne au décor un coté pur et minimaliste en parfaite cohérence avec la collection.

Cette saison, Peachoo Krejberg fait la part belle aux matières luxueuses. Ainsi on reconnait un satin de soie, de l’organza en mille feuilles, du cuir ou encore du python. Matière estivale par excellence, le lin a également trouvé sa place dans la collection.

Les coupes sont longues, parfois asymétriques, les proportions contrastées, les lignes sont floues, les tissus, fluides semblent glisser sur la peau. Des traines et des drapés féminisent le tout.

Le blanc, le crème, le gris métallique et le noir sont de mise, rehaussés ici et là par des sequins et de l’irisé.

Sequins que l’on retrouvera également de manière inédite sur un accessoire auquel on n’avait pas pensé : la chaussette.

Le pied, habillé de ces dernières, se glisse dans des tongs qui ne sont pas sans nous rappeler celles des Geisha, apportant à la silhouette un coté extrême-orient des temps modernes.

Aux bras,  on notera une accumulation de joncs métalliques finissant la silhouette de manière quelque peu rétro futuriste.

La collection Peachoo Krejberg réussit à allier simplicité, exotisme et élégance de nos jours sans fausses notes.

Cynthia Jreige

Photographe Laura Rodellas

Presse : Kuki de Salvertes- Sébastien de Brito / Totem

Femme Printemps Eté 2014