De grands spots de cinéma posés tout le long de la cage du grand escalier du Palais de Tokyo diffusent une lumière chaude et douce.
Tout d’un coup, une lumière blanche jaillit sur la piste. La romance Aganovich peut commencer. Allure chevaleresque elles portent des ensembles inspirés du 3 pièces masculin et d’une garde robe extrêmement féminine.
Gilet et corset s’incrustent sur des redingotes à plusieurs longueurs, manteaux longs drapés sur une hanche et à l’épaule, corsets gilets dans des laines à rayures ou à carreaux pour marquer la taille fine, chemises de popeline blanche à col très haut et généreux, très beaux tailleurs dans des damassés soyeux.
Chez Aganovich la féminité se superpose à la sévérité, le traditionnel est déconstruit puis réorganisé pour être la mémoire du vêtement contemporain.
Mfb
Snapshots la-couture.com
Presse : Michèle Montagne