Le grand hall de l’Université Paris Descartes est bondé.
La musique monte, les premiers modèles apparaissent cheveux tirés , boots Louboutin, ultra sexys en jupe foulard dans une gaze qui a le tomber de la côte de maille rebrodé par endroit et mélangé à un jersey très fin et fluide qui se drape à peine sur un haut ou une hanche.
Des combinaisons seconde peau très couture avec tout un travail de contorsion sur la matière, des robes en crêpe ou mousseline de soie maintenues au buste par des harnais de cuir.
Le vêtement est souvent envisagé avec deux matières comme ce pantalon skinny cuir brillant en haut et vieilli sur la jambe.
Du drapé ou des nervures pour structurer les matières fines, du tressage en cuir pour un très beau bustier parure, une robe longue, du tissage de fourrure pour une longue robe bustier à grande poches dans lesquelles on aimerait lover nos mains.
La lumière s’éteint.
Au loin une silhouette avec des petites lumières s’avance vers nous. Très beau la robe noire à Led et cordes de piano, co-créée avec le sculpteur lumigraphe Bastien Carré.
Un doigté, de la recherche, un travail fin d’artisan, Yiqing Yin vient saluer son public qui l’applaudit très chaleureusement.
Mfb
Photos Vincent Lappartient
Presse Guillaume Chaillet – Michel Payet /Pressing