Christian Dada, « Losing power »

Palais de Tokyo, Saut du Loup.

Des voix d’enfant, puis une musique hard rock qui se mélange au classique.

Coiffés d’un béret en cuir, les premiers modèles sillonnent en costume fluide bleu pâle, parfois ceinturé ou en trois-quart en lin et laine.

Le jean se porte en pantalon très large avec un pull tricoté main dont les points sont lâchés par moment, plus jogging avec un perfecto de cuir vieilli, très beau lorsqu’il est brodé et perlé.

De grandes chemises longues aux rayures couleur sable se mélangent au noir, à du tricot coloré, au pyjama satiné.

Des notes de couleurs fortes sont posées sur un col ou un détail, une ceinture large façon smoking mais dans une peau brute de crocodile.

Masanori Morikawa le designer de la marque travaille sur de nouvelles valeurs sociétales.  « Losing Power ». Le logo disparaît,  les mots se liquéfient, les citations de chanel ou Yves St Laurent brodés sur le dos des vestes se décrochent parfois. Un mélange d’ironie et de respect.

Dadaism est toujours là, inscrit sur un collier.

Photos Vincent Lappartient

Presse Robin Meason / Ritual Project

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