Ce soir, Anne Sophie Madsen illumine le Palais Brongniart.
Lunettes bombées aviateur, escarpins lacés ou baskets épaisses, les modèles brillent dans des vêtements dynamiques, empreints de poésie, sur un son grave electro.
Le blanc éclaire la couleur sable.
Un très beau bustier en toile saharienne est recouvert d’organza blanc . Non pas en froufrou mais de manière géométrique, utilitaire. Du glamour façon streetwear .
Superbe combinaison sable, tracée de blanc de manière fonctionnelle et resserrée aux manches par des détails de fermeture qui rappellent les vêtements technique traditionnels.
La jupe longue comme un trench beige avec une taille haute se porte avec un petit haut de fleurs blanches, années 70, en vinyle.
Les formes sont aussi étonnantes. Des volumes des années 80 aux épaules adoucies , arrondies. Des surpiqures sportswear qui suivent le travail de coupe des très beaux tailleurs d’autrefois. Contemporaine et créative.
Les matières naturelles brutes ou très légères se mélangent au vinyle, au strass des bijoux de corps de Vibe Harslov
Anne Sofie Madsen utilise plusieurs codes dans ses créations. Le passé avec ce qu’il comporte de savoir-faire, de détails techniques et fonctionnels sur le vêtement. La légèreté Courrèges, le glam de la haute couture, l’attitude street wear.
On pourrait dire qu’elle est une enfant du millénaire qui a retenu les bonnes choses du passé et qui joue bien avec le futur et le présent.
Photos Vincent Lappartient