Etrange de présenter pendant cette fashion week parisienne dédiée au vêtement portable. Justement Maiko s’adresse aux stylistes images venues du monde entier.
Derrière une belle jeune femme cheveux court noir corbeau se cache une artiste étonnante Modiste et Créatrice de bijoux.
Originaire de Tokyo, Maiko s’installe à Londres, fait quelques stages chez Philipp Tracy, Stephen Jones et Issey Miyaké. 2009-10 elle boucle ses études de chapellerie à la St Martin’s school avec une collection très remarquée « Cinematography ». Une vision d’artiste surréaliste totalement libre. Maiko Takeda se sert des effets de l’ombre et de la lumière. Une capeline en métal perforé de roses ou un renard autour du cou en résille très léger qui se reflètent sur le corps. Sublime vision. Un nouveau bijou. Indescriptible. Une nouvelle expérience sensorielle et esthétique.
En 2012 Maiko s’inspire de la pièce de théâtre « Einstein sur la plage » et présente sa maîtrise au Royal College of Arts. C’est cette collection déjà mise en scène par Bjorg qu’elle vient nous présenter à Paris.
Photos au mur, modèles sur mannequins habillés par Louise Bennetts, projection d’une vidéo et une danseuse performeuse.
Maiko utilise les techniques ancestrales du pliage japonais qui prennent tout d’un coup un autre sens. Des coiffes, des parures pour le corps en papier coupé, plié et réinséré parfois de strass en plastique. Des coiffes lumineuses, qui glissent sous les doigts. Du jamais vu.
« Atmospheric Reentry » le nom de sa collection « une façon de rentrer dans un nuage » dit-elle.
Dans cet esprit très futuriste Maiko garde bien les pieds sur terre en s’en inspirant. Les éléments comme l’eau, l’animal, la lumière sont très présents.
Maiko Takeda est une artiste qui ouvre totalement le champ de la réflexion de la parure avec un doigté de virtuose.
Mfb
Photos Valeria Castillo Mendoza
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem
