C’est à la Maison de la Chimie qu’Henrik a fait son installation, recouverte pour l’instant par un tissu.
Comme un rite, le team en tablier HV vient retirer l’étoffe. On y découvre 200 têtes de marionnette en bois, piquées au centre de la piste avec tout un système de ficelles. Le team HV amène au fur et à mesure des jeunes filles habillées de noir qui s’assoient comme dans des cages. La musique démarre elles se mettent toutes à tirer de manière mécanique sur les ficelles, « les mâchoires désaxées » d’Henrik s’articulent, les claquements de bois se mêlent à la musique, durant tout le show. Impressionnant.
Trois-quart très ample, pantalon cigarette retroussé, bomber trapèze, des superpositions avec de grandes chemises et des vestes, des jupes comme des chemises qui se nouent et qui n’enlèvent pas la masculinité. Un look cool, un peu déjanté avec des coloris sombres et vifs.
Un show très applaudi pour la sortie du designer mais aussi quand les jeunes filles ont arrêté de tirer sur les ficelles. 20mn de musculation non-stop pour elles.
Henrik Vibskov, si on ne l’avait pas dans la sphère mode, il faudrait vraiment l’inventer.
Mfb
Photos Vincent Lappartient
Presse Robin Meason / Ritual Project
