Rick Owens tisse l’impureté avec la pureté.

 

Crâne rasé, long gilet sur pantalon large et fluide, le  premier modèle trace sur des bips inquiétants. Des notes plus claires mais toujours dans un même rythme, puis une voix très mécanique. Une atmosphère de survie dans un aéroport avec des citadins baroudeurs qui vont de plus en plus vite, impassibles, mais bien lovés dans leurs vêtements amples.

Gilets et vestes se portent longueur genou sur pantalon oversize ou inversement près du corps pour le buste avec un très beau blouson de cuir comme une seconde peau ou encore une veste courte rentrée dans un pantalon très large.

Deux longueurs aussi pour l’homme. Le long ou au genou, des looks que le designer maitrise parfaitement.

Très beau final avec les costumes et manteaux fluides qui font l’effet d’avoir été aspergé de flaques de peinture blanche par endroit. Ce sont de plus près des applications de laine méticuleusement  cousues.

L’impureté et la pureté, l’exubérance et la rigueur, Rick Owens, toujours chef de file.

Mfb

Photos Vincent Lappartient

www.owenscorp.com

Homme Automne Hiver2016/17