Du grand art chez Yohji Yamamoto

Le cœur de Yojhi balance. Non pas entre deux guerre mais entre son inspiration Henri Lartigue et le vêtement moderne comme tentent de le prouver ses robes mi partie; devant : crinoline, et dos : combinaison-pantalon aux jambes retroussées.

Ses coiffures bananes signées Eugène Souleymane, dégénèrent en guirlandes de cheveux natés ,puis lachés et échevelés.

Des créatures habitées portent de très beaux jumpsuit de popeline noire aux proportions subtiles. Du noir, on n’en dérogera pas ! des coiffures jusqu’aux chaussures lacées, même lorsque le créateur japonais y mêlera l’argent clinquant des blousons de cuir, spencers ,gilets et sautoirs comme coulés dans le métal en fusion.

Au piano des ballades de Chopin illustrent un défilé, riche de son austérité.

Paquita Paquin

Photos : Gilles Danger

Presse : Stephanie Coutens

Femme Printemps Eté 2008