Il avait fait la fin du monde chez l’homme, ce sera aussi une fin du monde chez la femme. Une jungle de fous joyeux.
Quelques palettes installées en podium sur la piste, des sifflements de reptile, le premier modèle surgit en combinaison déchirée et vient nous faire quelques pas de danse sur le podium.
Le second porte un très beau bikini bleu roi à lanière extra longues et blanches. Un cœur est cousu lavé, délavé sur un tee-shirt gris. Les paréos se nouent sur des caleçons tissés signalétique. Les manches kimonos sont superbes sur des robes sac ou sur un très beau manteau à petits carreaux noir et blanc.
Des bottes folles, des boots à talon aiguille ou mousquetaires à rayures, une collaboration avec la marque Camper dans différents tissus.
Les make-up sont totalement surréalistes ; Des moitiés de visages peints, magnifiques. Le transit vers la fin du monde se fait aussi en déesse déglinguée, combinaison noire sublime, nounours à la main ou coussin.
Derrière un travail artistique sans retenue, Bernhard nous a dessiné une collection qui égaiera subtilement un froid hivernal.
Mfb
Photos Can Saricoban
Presse Kuki de Salvertes-Sébastien de Brito / Totem