Kei Kagami, des aiguilles à tricoter pour sculpter le corps

Etrange cette collection juste au mur, en bas du grand escalier. Rêvant la tête au-dessus d’une tasse à café, Kei Kagami se lève, comme en réveil, pour venir nous recevoir.

D’origine japonaise Kei vit à Londres. En 1989 il travaille pour John Galliano puis décide de faire la St Martin’s school. A partir de là, Londres restera sa ville d’adoption.

Il commence sa marque en 1998. Lady Gaga l’a contacté, il n’a pas voulu car il n’aime pas sa musique, nous dit-il avant de poursuivre que Yoko Ono porte ses vêtements.

Ses robes bijou sont construites en fonction du squelette. Du jersey de viscose, du twill ou du cuir marqués par des aiguilles à tricoter de métal qui prennent la forme du corps. Kei frappe le métal lui-même. « On peut enlever le métal pour laver le vêtement, c’est aussi inoxydable » rajoute-t-il.

Kei Kagami est une belle personnalité qui a du caractère. On peut trouver ses créations chez Dover Street Market à Londres.

Mfb

Photos Valeria Castillo Mendoza

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