L’électro-rock retentit, un blanc aveuglant s’allume, une femme vibrante, fougueuse et sexy qui captive tous les regards s’élance dans sa robe portefeuille épousant parfaitement les courbes de son corps, laissant la précéder des lanières de cuir qui seront présentes dans toute la collection.
Avant d’observer le vêtement, une sensation presque magnétique nous murmure qu’il faut regarder la femme. D’emblée nous sommes attirés dans son courant, dynamique, aguicheur, où elle ose se balancer au rythme du rock, avec pour instrument de séduction sa robe-perfecto en python rouge sensuel.
Elle se couvre d’une veste Teddy revisitée en velours d’un rose écarlate, sur sa mini robe blanche d’après midi laissant glisser le pan derrière elle.
Elle s’habille pour et selon l’ambiance, enfilant une cape tunique en velours noir pour la soirée, ou optant pour les longues robes à décolleté plongeant, ornées d’empiècement en or non sans rappeler des cartouches. Si elle se laisse glisser dans un pantalon, il fera entrevoir délicatement ses jambes par un jeu de transparence en forme de losange, le long de ses cuisses jusqu’aux chevilles.
La fourrure qu’elle porte sera oversize en manteau, ou retravaillée en bomber, le tout sur une robe cocktail d’un rouge ardent, non pour l’ostentation mais pour son plaisir personnel.
Elle portera finalement le temps d’un soir cette robe cocktail portefeuille d’un or aussi éclectique qu’enivrant.
Le fin jeu de drapés, se couple à l’aspect sauvage des franges. Le velours rencontre le cuir, le noir se mêlera au rose, au rouge.
On ne veut pas qu’elle s’arrête, on sent qu’elle ne le fera pas, on sait qu’on va la suivre, telle la tendance de l’hiver prochain, où cette femme ardente nous attendra peut être.
Alec Zaïtchik
Photos Ksenia Usacheva
Presse Jean François Soler – Jean Albert Herman / Stationservice