Dorhout Mees, une nouvelle étoile brille sur Paris.

Une première à Paris. Mais déjà la septième pour Esther Louise Dorhout Mees qui a fondé sa marque en 2010 à Amsterdam après avoir fait une formation à ARTEZ l’Académie des Arts d’Anvers.

Et c’est à la Maison de l’Architecture que Louise a choisit de faire son spectacle. Paris l’attendait, la salle est bondée.

Les lumières s’éteignent. Sur les deux écrans qui se font face une vidéo étrange de beauté raconte une histoire entre des nymphes et la nature, des vols d’oiseaux, des effets de métamorphose entre l’humain et cette nature qui se meut élégamment. Très beau.

Les écrans se fixent sur une jeune fille, pupille noire et faux cils. Le ton est donné, musique. Le premier modèle apparaît dans une longue robe, dans une laine épaisse tricotée en 3D avec des effets reptile, très structuré.

Théâtral mais aussi envisageable dans la rue comme ce manteau long, la taille amincie par sa nudité, épaule bulle, tricoté à la main avec un aspect bouclette.

Des trois-quarts, des blouses en soie, avec des épaules en trapèze soutenu par un col montant, les formes sont étonnantes et maitrisées pour être portable.

Les détails sont aussi extrêmement travaillés avec des incisions par-ci par-là; une épaule surélevée, l’autre évidée, du vinyle rouge en touche comme ces mitaines assorties à un ensemble gris ou en body porté sous une robe longue et austère qui dévoile la cuisse.

Des impressions animales en 3D mais aussi en broderie comme cette robe de soie rebrodée de bouts de laine qui imitent la plume.

Pour le final une belle jeune fille arrive, cheveux longs noir corbeau. Esther Louise Dorhout Mees, designer, conceptrice, réalisatrice et productrice de films, s’incline devant son public qui l’applaudit fortement. Un premier show parisien très, très, réussi.

Mfb

Photos Vincent Lappartient

Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem

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