Mukzin / Rock’n Kung Fu

 

Mukzin Automne-Hiver 2018-2019

Pour son premier défilé à Paris, Mukzin s’installe à l’Eléphant Paname, dans un décor Napoléon III. Un appartement magnifique avec des petits salons aux peintures et dorures patinées .

Dans un des salons, un cube lumineux rouge enferme des objets fétiches. Sur les boiseries qui délimitent les deux autres salons par une fenêtre, Kate Han pose un escalier bleu. Les modèles vont grimper l’escalier et le descendre de l’autre côté.  Comme si elles traversaient le mur.

Le fond de scène est éclairé par des néons qui dessinent un store vénitien.

Musique. Coiffé façon guerrier chinois, le premier modèle gravit la scène en robe rose, pailletée et brodée sur le buste, avec des manches ballon en fourrure. Le tout accessoirisé de boots argent qui se nouent par des lanières cloutées.

Jupe longue en soie brochée rose pâle, fourrure brodée, jean large, combinaison à capuche brodée au dos, robe en mousseline à volants ou imprimée et bordée de fourrure, robe longue en maille, grand manteau matelassé ou brodé, les matières de tous les jours se mélangent aux matières luxueuses, de manière décalée.

KATE HAN LA CRÉATRICE DE MUKZIN

Kate Han, la créatrice et fondatrice de la marque, fait partie de la génération qui a été bercée par la fiction et la BD chinoise. Pour cette collection, elle s’est inspiré du Wulin qui désigne la communauté des artistes martiaux. Et plus particulièrement « Woman Xia » le thème de sa collection représente des femmes chevaleresques qui pratiquent le Kung Fu.

Les personnages légendaires de la dynastie Tang, Nie Yinniang et Hong Xian illustrés par les bandes dessinées populaires de Hong Kong des années 1980, se retrouvent sur des tissus composites en papier et métal à mémoire, ainsi que des tissus ancestraux façonnés à la main.

Inspirée par la vieille Chine et les temps modernes, Kate Han ressuscite les trésors de son pays d’origine en les faisant revivre à travers un vêtement d’aujourd’hui. Pour cela elle va jusqu’à installer des ateliers dans les villages perdus qui font de la broderie ouïghour. Un savoir faire couture que l’on retrouve de manière très fine et moderne sur ses vêtements .

Née dans une famille d’artisans textiles, elle connait merveilleusement bien le travail artisanal. Après avoir fait l’école des Beaux Arts de Leeds en Grande Bretagne, elle lance en 2014 avec son mari George Feng, la marque Mukzin. Très vite repérée sur ses premiers défilés à Shanghaï, le couple compte aujourd’hui développer la marque en Occident.

Mukzin c’est fou et riche en nouvelles propositions vestimentaires.

Mukzin Automne-Hiver 2018-2019

Défilés Femme Automne hiver 2018/19