Lutz Huelle Printemps été 2020
« L’Eté indien »de Joe Dassin retentit au Palais de Tokyo. Une voix chaleureuse, un tube de l’été 1975, qu’il fait bon d’entendre.
Grands cils noir et khôl avec des paupières ombrées de bleu métallique, les premiers modèles ouvrent le show. En jupe longue et chemise argentée ou robe noire à plis très fluide. Avec un très beau sautoir de cristal et des escarpins colorés.
Le satin blanc étincelant d’une robe se porte sur un pantalon en tulle plumetis. Un tulle que Lutz propose aussi, structuré comme une empreinte d’un autre vêtement sur des robes en popeline à fines rayures. La frivolité et le sage vont bien ensemble.
Un ensemble loose en damassé rose pâle, une cape à plis large déclinée en gabardine sable pour la journée ou en satin de soie or, superbe !
Et puis bien sur la fameuse veste jean qui devient un trois-quart ou un trench, un vêtement devenu un classique dans ses collections.
Les tubes français s’enchainent, avec Stephanie de Monaco « Ouragan ». Ou pour finir Grace Jones qui susurre « Il est entré dans mon cœur… » La vie en rose ! Paris
Cette ville source d’inspiration de Lutz qui y habite depuis plus de vingt ans et qui l’habille si bien avec son mélange de styles et de genres!
D’origine allemande, Lutz Huelle fait ses études à Central St Martins avant de rejoindre Martin Margiela. Qu’il assiste durant 3 ans, sur la ligne artisanale et le tricot.
En 2000 il rafle le prix prestigieux de l’Andam (qu’il regagne deux ans plus tard). Et lance sa marque avec son partenaire David Ballu. Il est aussi le DA de la marque Delpozo à Madrid depuis 2018.
Flirty elegance sera l’attitude de cette collection très parisienne, à vivre de jour comme de nuit.
Mfb
Photos Vincent Lappartient
Lutz Huelle Printemps été 2020